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Choses à Savoir - Culture générale

Choses à Savoir
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  • Pourquoi les Juifs religieux portent-ils la barbe ?
    Chez les Juifs religieux, notamment au sein des courants orthodoxes et hassidiques, la barbe longue et non taillée est un signe distinctif très répandu. Mais loin d’être un simple choix esthétique ou culturel, cette pratique plonge ses racines dans les textes sacrés du judaïsme, la tradition rabbinique, et une symbolique spirituelle riche de sens.Une prescription bibliqueLe fondement principal de cette coutume se trouve dans le Livre du Lévitique (19:27), où il est écrit :« Vous ne raserez pas les bords de votre tête, et tu ne détruiras pas les coins de ta barbe. »Cette injonction est interprétée par la tradition comme une interdiction de raser certaines parties spécifiques du visage avec une lame directe (comme un rasoir). Bien que le texte ne précise pas exactement quelles zones sont concernées, les sages du Talmud ont identifié cinq zones de la barbe qu’il est interdit de raser à l’aide d’une lame métallique.Ainsi, pour rester fidèles à cette interprétation stricte, de nombreux Juifs religieux choisissent de ne pas toucher du tout à leur barbe, évitant même les ciseaux ou les tondeuses dans certains courants.Une marque d’humilité et de respectAu-delà de l’interdit, la barbe est également perçue comme un symbole de piété, de sagesse et de respect de la création divine. Ne pas intervenir sur la pousse naturelle de la barbe, c’est accepter le corps tel que Dieu l’a créé, sans chercher à le modifier. Certains y voient aussi une forme d’humilité, en contraste avec les pratiques plus "mondaines" de toilettage ou de recherche de séduction.La kabbale et la barbe sacréeDans la mystique juive (kabbale), la barbe est investie d’une dimension spirituelle profonde. Elle est associée à des notions de bonté, de miséricorde et d’abondance divine. Les treize mèches de la barbe sont parfois reliées aux "treize attributs de miséricorde" de Dieu mentionnés dans l’Exode (34:6-7). Pour les kabbalistes, la barbe devient un canal sacré par lequel la bénédiction divine descend sur le monde.Une identité visuelleEnfin, la barbe fonctionne aussi comme un marqueur d’identité religieuse. Dans des sociétés où les signes visibles de religiosité sont rares, la barbe permet d’affirmer son appartenance à une communauté et à un mode de vie fondé sur la Torah. Elle s’inscrit souvent aux côtés d’autres signes distinctifs comme la kippa, les papillotes (peot) ou les vêtements traditionnels.ConclusionLaisser pousser sa barbe n’est donc pas un simple choix de style, mais un acte chargé de signification religieuse, spirituelle et culturelle. C’est un geste de fidélité à la Loi, un signe d’humilité devant Dieu, et un ancrage fort dans une tradition millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:02
  • Quel cheval fut considéré comme mathématicien ?
    Ah, Hans le malin (ou Clever Hans, en version originale allemande) ! Ce cheval est sans doute le plus célèbre mathématicien à sabots de l’histoire. Il fit sensation au début du XXe siècle en Allemagne, en donnant l’impression de savoir compter, épeler des mots, répondre à des questions, et même résoudre des équations simples. Autant dire qu’à l’époque, on était à deux doigts de lui filer un diplôme de maths avec mention très bien.Mais alors… miracle ? Réincarnation d’Einstein version équidé ? Pas tout à fait. Ce que Hans savait faire, c’était surtout lire les humains, et c’est ce qui rend son histoire fascinante — non seulement pour les fans de chevaux, mais aussi pour les psychologues et les scientifiques.Qui était Hans ?Hans était un cheval appartenant à Wilhelm von Osten, un ancien instituteur passionné par l’idée que les animaux pouvaient être intelligents. Il entreprit de dresser Hans en lui apprenant à répondre à des questions en tapant du sabot. Par exemple :— « Combien font 3 + 2 ? »— Hans tapait cinq fois.Et il ne se trompait presque jamais ! Il répondait à des calculs, à des questions de culture générale, à des choses en apparence complexes. Le public était fasciné. La presse en parlait. Et von Osten jurait que son cheval comprenait vraiment.Une enquête scientifiqueMais devant tant de mystère, un psychologue du nom d’Oskar Pfungst mena une enquête rigoureuse. Il fit passer à Hans toute une batterie de tests… et découvrit quelque chose de très révélateur.Quand l'expérimentateur ne connaissait pas la réponse à la question, Hans se trompait.Quand l’expérimentateur était caché ou ne regardait pas Hans, Hans se trompait.Mais quand l’expérimentateur connaissait la réponse, même sans rien dire, Hans tapait juste.Conclusion : Hans ne comprenait rien aux maths. Il était juste extrêmement doué pour détecter les signaux subtils que les humains émettaient sans s’en rendre compte : une micro-tension dans le visage, un léger changement dans la posture, un relâchement des épaules… Hans s’arrêtait de taper pile quand il sentait chez l’humain une réaction inconsciente du style « oui, c’est bon, t’as trouvé ! »Pourquoi c’est important ?L’affaire de Hans le malin a eu un impact majeur en psychologie et en science. Elle a montré à quel point les biais de l’observateur et les signaux involontaires pouvaient fausser une expérience.C’est pourquoi on parle aujourd’hui de « l’effet Hans le malin » pour désigner les situations où un animal (ou même un humain !) semble réussir une tâche, mais en réalité, répond à des indices subtils et involontaires donnés par l’expérimentateur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:33
  • Pourquoi La Liberté guidant le peuple n’est pas un tableau sur la Révolution de 1789 ?
    À première vue, La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix semble tout droit sortie de la Révolution française de 1789 : une femme aux seins nus brandit le drapeau tricolore, une foule en armes avance sur des cadavres, et l’ambiance est à l’insurrection. Beaucoup s’imaginent qu’il s’agit d’une représentation de la prise de la Bastille. Pourtant, ce tableau ne représente pas 1789. Il évoque un autre moment clé de l’histoire de France : les Trois Glorieuses, c’est-à-dire la révolution de juillet 1830.À cette époque, la France est sous la monarchie restaurée. Charles X, frère de Louis XVI, est au pouvoir, mais son autoritarisme croissant provoque la colère du peuple. En juillet 1830, il tente un passage en force en suspendant la liberté de la presse et en restreignant le droit de vote. En réaction, Paris se soulève pendant trois jours — du 27 au 29 juillet — et chasse le roi du pouvoir. Ces journées sont restées dans l’histoire sous le nom de « Trois Glorieuses ». Elles marquent la fin de la Restauration et l’avènement de la monarchie de Juillet, dirigée par Louis-Philippe.C’est cet événement que Delacroix a voulu immortaliser. Dans une lettre à son frère, il écrit : « J’ai entrepris un sujet moderne, une barricade. Et si je n’ai pas combattu pour mon pays, du moins peindrai-je pour lui. » Le peintre ne cherche donc pas à représenter une révolution passée, mais bien celle de son époque, qu’il transforme en une scène mythique et intemporelle.La femme centrale du tableau n’est pas une figure réelle, mais une allégorie de la Liberté, inspirée de l’Antiquité. Elle incarne l’élan populaire et révolutionnaire, avec ses attributs symboliques : bonnet phrygien, drapeau tricolore, démarche héroïque. Autour d’elle, on reconnaît des personnages issus de toutes les classes sociales : bourgeois, ouvriers, étudiants, mêlés dans une même lutte.Alors pourquoi la confusion persiste-t-elle avec 1789 ? Tout simplement parce que Delacroix a volontairement emprunté les codes visuels et émotionnels de la Révolution française. Il voulait inscrire 1830 dans une continuité révolutionnaire, évoquer une idée universelle de liberté et de soulèvement.En somme, La Liberté guidant le peuple n’est pas un tableau historique au sens strict, mais une œuvre symbolique, engagée, qui transcende l’actualité pour exalter l’esprit révolutionnaire. C’est cette ambiguïté entre histoire réelle et mythe républicain qui explique, encore aujourd’hui, les malentendus sur son véritable sujet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:25
  • Pourquoi “on” est-il singulier ?
    L'intérêt que cette question est bien celui-cie st bien celle-ci: pourquoi le pronom « on » est-il singulier, alors qu’il désigne souvent plusieurs personnes ?1. Les origines de « on » : le mot vient de homo (latin)Le pronom « on » vient du latin classique homo, qui signifie "homme", mais au sens d’être humain (et pas de sexe masculin). Ce mot, à l’origine, n’était pas un pronom, mais un nom commun qui désignait l’homme en général, l’individu humain non précisé.En ancien français, homo devient « hom », puis « om », puis enfin « on » par évolution phonétique.Exemple : Om dit que… → On dit que…Ce mot est donc hérité d’un nom commun au singulier, ce qui explique que sa forme grammaticale reste au singulier, même quand il désigne un ensemble de personnes.2. Un pronom personnel indéfini, donc neutre et impersonnelGrammaticalement, « on » est devenu un pronom personnel indéfini. Il désigne une ou plusieurs personnes de façon vague, sans les identifier précisément. C’est pourquoi on le conjugue toujours à la 3e personne du singulier, comme un sujet impersonnel :On parle beaucoup en ce moment.On est allés au cinéma.Ce fonctionnement est identique à celui de « quelqu’un », « personne », ou « chacun », qui eux aussi prennent des verbes au singulier bien qu’ils puissent désigner plusieurs personnes.3. Mais son sens peut être collectif (et ça change l’accord du reste de la phrase)Même si « on » est grammaticalement singulier, il peut représenter un groupe — par exemple « nous », « les gens », « tout le monde »… C’est pourquoi, dans l’usage courant, on peut accorder les adjectifs ou participes avec le sens réel du pronom, notamment à l’oral ou dans les discours familiers.On est contents ! (si on est plusieurs, et masculins)On est contentes ! (si on est plusieurs, et féminines)Ce phénomène s’appelle un accord de sens, et il est toléré à l’écrit (surtout dans les dialogues ou un style relâché), mais pas obligatoire.4. « On » est un pronom caméléon : il désigne qui on veut« On » peut remplacer :"nous" (usage très courant à l’oral) : On va au resto ce soir ?"les gens en général" : On dit que le temps va changer."tu" ou "vous" (ton moqueur ou affectif) : Alors, on ne range pas ses affaires ?"quelqu’un" ou un agent indéfini : On m’a volé mon vélo.C’est un outil de distance, d’abstraction, ou d’inclusion, ce qui en fait l’un des pronoms les plus souples et expressifs du français.En résumé : pourquoi « on » est singulier ?Parce qu’il vient d’un nom au singulier : homo → onParce qu’il est devenu un pronom personnel indéfini, donc neutreParce que, même s’il peut désigner plusieurs personnes, il est conjugué comme un sujet impersonnel à la 3e personne du singulierEt parce que le français adore les exceptions… surtout élégantes et ambiguës ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:24
  • Pourquoi vos blagues ne font-elles rire personne ?
    Le syndrome de Witzelsucht, au nom aussi imprononçable qu’inattendu, est un trouble neurologique rare… qui transforme littéralement une personne en machine à blagues. Mais attention : ce n’est pas le genre de blague fine et bien placée au dîner. Non. Ce sont souvent des jeux de mots maladroits, des calembours répétitifs, des plaisanteries inappropriées — bref, un humour un peu décalé, voire carrément embarrassant.Une histoire de cerveau (et de lobe frontal)Ce syndrome est lié à des lésions au niveau du lobe frontal droit du cerveau, parfois aussi à des atteintes du système limbique, qui gère les émotions. Le lobe frontal, c’est un peu notre centre de contrôle social : il nous aide à comprendre ce qui est approprié ou non, à moduler notre comportement, à prendre du recul. Quand il est endommagé — par un traumatisme crânien, une tumeur, un AVC ou une dégénérescence — certaines personnes peuvent développer des troubles du jugement, de l’impulsivité… et donc, dans des cas rares, un besoin irrépressible de faire des blagues.Mais quel type d’humour, exactement ?Les personnes atteintes du syndrome de Witzelsucht (du mot allemand Witz = blague, et Sucht = addiction) racontent souvent des histoires drôles qui ne font rire qu’elles. Elles peuvent :-sortir des blagues à répétition, même dans des contextes graves,-inventer des jeux de mots très pauvres ou absurdes,-rire de choses qui ne sont pas censées être drôles,-avoir du mal à comprendre l’humour des autres, surtout s’il est subtil ou ironique.Ce qui est étonnant, c’est que leur besoin de faire de l’humour est compulsif, presque comme une envie incontrôlable. Et souvent, elles ne se rendent même pas compte que leur entourage ne trouve pas ça drôle du tout.Un cas célèbre ?Il y a des cas rapportés en neurologie, comme cet homme qui, après un traumatisme crânien, passait ses journées à raconter des blagues douteuses à ses soignants, avec un grand sourire… tout en restant émotionnellement plat. Il riait, mais sans ressentir vraiment le plaisir qu’on associe normalement à l’humour.Une curiosité neurologiqueLe syndrome de Witzelsucht est rare, fascinant et un peu triste : il montre à quel point notre sens de l’humour, si humain, est lié à des structures cérébrales précises. Et que, parfois, une petite lésion suffit à transformer l’humour en comportement compulsif… à mi-chemin entre le clown et le robot.Bref, ce n’est pas qu’ils veulent forcément être drôles. C’est que leur cerveau, lui, n’a plus le bouton pause. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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