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  • Hypertension artérielle pulmonaire: avancée importante dans la prise en charge de cette maladie rare
    L'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) touche les petites artères des poumons, augmentant progressivement la pression artérielle et pouvant provoquer une insuffisance cardiaque sévère. Se manifestant par un essoufflement et des malaises, cette maladie rare ne se guérit pas, mais de récentes avancées dans la recherche ont permis de mettre au point un traitement prometteur : le sotatercept. En quoi consiste ce traitement ? Comment les patients sont-ils actuellement pris en charge ?  L’hypertension artérielle pulmonaire est une maladie rare, qui touche deux femmes pour un homme et, en France, concernerait entre 2 500 et 3 500 personnes. L'obstruction des vaisseaux des poumons perturbe la circulation sanguine et, à terme, épuise le cœur. Les premiers symptômes sont l'essoufflement, des douleurs thoraciques, des palpitations, des œdèmes des pieds. L’hypertension artérielle pulmonaire doit être, bien sûr, distinguée de l'hypertension artérielle, une maladie chronique fréquente et, dans certains cas évitables, qui concernerait un adulte sur trois, en France, d’après l’Inserm.  Une maladie rare et grave  Sans traitement, une fois le diagnostic posé, l'espérance de vie d'un patient atteint d’hypertension artérielle pulmonaire se limitait à trois ans. Grâce à un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée, ce pronostic a été sensiblement amélioré pour les patients qui bénéficient d'un système de santé offrant les options thérapeutiques innovantes.   Avancées de la recherche   Les travaux d'un médecin chercheur français viennent d'être couronnés du Grand prix Inserm 2025 et du Grand prix de la Fondation de l'Assistance Publique AP-HP : le Pr Marc Humbert, médecin pneumologue et doyen de la Faculté de médecine de Paris-Saclay s'est engagé, depuis 30 ans, dans des recherches pour mieux comprendre et prendre en charge l'hypertension artérielle pulmonaire. Après en avoir cerné les caractéristiques inflammatoires, il a développé une biothérapie ciblant une protéine qui active cette inflammation de la paroi des vaisseaux. Ce traitement a été autorisé en 2024 par l'Agence Européenne du Médicament. L'amélioration de la prise en charge des patients atteints d'HTAP a permis de doubler leur espérance de vie en l'espace de 20 ans.  Avec : Pr Marc Humbert, chef du service de Pneumologie et soins intensifs respiratoires de l’Hôpital Bicêtre AP-HP (Centre de référence de l’hypertension pulmonaire) – Doyen et professeur de Pneumologie à la Faculté de Médecine Paris-Saclay. Directeur de l'Unité Mixte de Recherche Hypertension Pulmonaire Inserm/Paris-Saclay et Lauréat du Grand Prix Inserm 2025 Pr Eric Walter Pefura Yone, professeur de Médecine à la Faculté de Médecine et Sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé 1. Médecin interniste, pneumologue et allergologue à l’Hôpital Jamot de Yaoundé au Cameroun  Maggy Surace, présidente de l’Association des malades, aidants et transplantés hypertension pulmonaire.   Programmation musicale : ► Abou Tall – Merci ► Rusowsky – malibU.
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  • L’andropause : peut-on parler d’une ménopause au masculin ?
    Moins connue que la ménopause, l’andropause est une période au cours de laquelle la sécrétion de testostérone diminue chez l’homme. Baisse de la libido, fatigue, augmentation du risque cardiovasculaire, irritabilité, augmentation du tour de taille… Les symptômes de l’andropause sont nombreux. Contrairement à la ménopause qui touche toutes les femmes, l’andropause n’affecte qu'une faible proportion d'hommes âgés. Comment se fait le diagnostic ? Quelle prise en charge existe ?  Si, du côté des femmes, les effets et ressentis associés à la ménopause sont abordés plus ouvertement qu’il y a quelques années, chez les hommes, l’andropause reste encore largement méconnue et rarement évoquée publiquement. Pourtant, les changements hormonaux liés au vieillissement impliquent un certain nombre de conséquences pour la santé et le bien-être des hommes. La baisse du taux de testostérone peut entraîner de multiples symptômes.  Andropause : ménopause au masculin ?  Certains spécialistes (urologue, endocrinologue, andrologue...) peuvent orienter le patient vers des analyses pour évaluer le taux de testostérone sanguin. La chute des androgènes peut provoquer une série de symptômes tels que des troubles de la fonction érectile, une baisse de la libido, une prise de poids, des troubles de l’humeur et du sommeil… Alors si certains symptômes se retrouvent chez l’homme et la femme, passé un certain âge, ménopause et andropause se distinguent par un simple fait : son caractère systématique chez la femme, autour de la cinquantaine (avec l’arrêt des règles, qui annonce la fin de la fonction reproductrice), quand, chez l’homme, ce déficit d’hormones sexuelles mâles lié à l’âge n'est pas systématique.  En finir avec le non-dit  La prise en charge de l’andropause repose sur des mesures hygiéno-diététiques : activité physique, alimentation équilibrée, baisse de la consommation d’alcool... Pour certains hommes, une supplémentation en testostérone pourra être prescrite, associée à un suivi médical. D’où l'importance de dépasser le tabou : oser en parler, pour trouver, si besoin, des solutions auprès d’un spécialiste.  Avec : Pr François Desgrandchamps, chef du service d’Urologie de l’Hôpital Saint-Louis de Paris, et professeur d’Urologie, à l’Université Paris Cité.   Dr Oumar Gaye, urologue-andrologue au Centre Hospitalier National Dalal Jamm, à Dakar, au Sénégal.   Un reportage de Raphaëlle Constant.  ► En fin d’émission, nous faisons un point sur l’étude de l’Inserm à Paris, publiée dans The Journal of the American College of Cardiology qui fait état du fardeau que représente l’hypertension artérielle en Afrique subsaharienne. Interview du Dr Aboubakari Nambiema, chercheur en Santé publique à l’Inserm au Centre de recherche cardiovasculaire de Paris et au sein de l'Unité de Recherche en Santé des Populations (URESAP) à Lomé au Togo.  Programmation musicale : ► Olivia Dean - Man I need ► Lëk Sèn - Shine.
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  • Les acouphènes : deux adultes sur dix concernés en France
    Les acouphènes sont des bruits parasites qui ne proviennent pas du monde extérieur. Trouble fréquent, ce phénomène auditif concerne deux adultes sur dix en France, selon l’Inserm. Dans environ 80% des cas, les acouphènes sont associés à une perte de l’audition. Quand s’inquiéter et consulter ? Quelles prises en charge existent ?   Les acouphènes sont des sensations auditives qui peuvent prendre différentes formes : des sifflements, bourdonnements, grésillements qui ne proviennent pas du monde extérieur et peuvent provoquer une gêne intense…   Causes et mécanismes des acouphènes  Ces troubles, qui peuvent disparaître spontanément ou devenir chroniques, sont souvent associés à une perte de l’audition, parfois liée à un traumatisme acoustique (suite à un concert, une détonation...). L’âge constitue également un facteur favorisant des acouphènes, en lien avec la baisse normale de l’audition liée au vieillissement (presbyacousie).  Des acouphènes temporaires peuvent accompagner d’autres problèmes ou atteinte de l'oreille (otite, maladie de Ménière, effets secondaires de médicaments orotoxiques, bouchon de cérumen...). Troubles auditifs fréquents  Ce trouble, qui peut être perçu par une oreille ou les deux (et parfois ressenti au niveau crânien), concernerait près de deux personnes sur dix en France, selon l’Inserm. Les acouphènes présentent divers degrés d’intensité et provoquent des niveaux de gêne variable : chez certaines personnes, les acouphènes perturbent l’endormissement, compliquent la concentration et peuvent provoquer une réelle anxiété. Dans la mesure où une large proportion des acouphènes s’explique par la perte auditive, un amplificateur auditif peut apporter un soulagement. Dans certains cas, la psychothérapie est recommandée, là encore, pour diminuer le retentissement des acouphènes sur la qualité de vie.   Avec : Dr Gérald Fain, chirurgien oto-rhino-laryngologiste à Paris. Auteur de Comment entendons-nous ?, aux éditions Le Pommier   Dr Aboubakar Assidick Taoussi, ORL et chirurgien cervico-facial. chef d'Unité d'ORL et chef de service des consultations externes au CHU la Renaissance de N’Djamena. Maître assistant CAMES, enseignant chercheur à la Faculté des Sciences de la Santé Humaine à l'Université de N’Djamena, au Tchad.  Programmation musicale : ► Ciza, Omah Lay, Thukuthela, Jazzworx - Isaka II ► Cheikh Ibra Fam – Gnou mbollo 
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  • Gynécologie-obstétrique : deux spécialistes répondent aux questions des auditrices
    À l’occasion du congrès Pari(s) Santé Femmes qui se tient du 3 au 5 décembre à Paris, nous parlons de la santé des femmes. Contraception, infections, grossesse et accouchement, infertilité… Des médecins spécialisés en gynécologie-obstétrique répondent aux questions des auditrices.   Le gynécologue et la sage-femme sont les interlocuteurs des femmes, sur de multiples questions de santé, pour la prise en charge de nombreuses affections. Cette fonction d’écoute, de conseil et de soins est l’une des composantes indispensables de la santé féminine aux différents âges de leur vie, en particulier à partir de la puberté.  Des spécialistes à l’écoute des femmes  En consultation, les interrogations et les plaintes peuvent concerner aussi bien l’origine de douleurs et la quête d’un soulagement, que le suivi d’une grossesse, un projet d’enfant et, toujours dans le cadre de la santé reproductive, les questions portant sur la contraception ou la fertilité…   Ces professionnels de santé vont également prendre en charge des maladies et infections spécifiques, comme l’endométriose, des cancers féminins (comme celui du sein ou du col de l’utérus).  Écoute et compétence, sans tabou  De nombreuses femmes quittent la consultation de gynécologie sans avoir posé toutes les questions, faute de temps, parce que le doute arrive une fois franchie la porte du cabinet, parce que certains soignants ne donnent pas leur place à l’échange. Les freins peuvent aussi relever des craintes ou préjugés comme des tabous : quand il est question d’infections sexuellement transmissibles, de douleurs chroniques, de freins dans la vie sexuelle, de peurs alimentées par des fausses croyances qui circulent dans l'entourage… Prévention et dépistage  Cette prise en charge en santé sexuelle et reproductive implique un effort d’écoute et de compréhension, qui intègre également un temps de prévention et de dépistage des violences basées sur le genre, pour que puissent s'exprimer, à côté des ressentis et des symptômes des patientes, les émotions, la détresse et les joies, tout comme les appréhensions qui peuvent accompagner la patiente lors de sa consultation…   Avec : Pr Namory Keita, past Président immédiat de la SAGO (Société Africaine des Gynécologues-Obstétriciens). Consultant en matière de santé reproductive et mise en œuvre des programmes de lutte contre les cancers gynécologiques  Dr Sylvie Epelboin, gynécologue obstétricienne, médecin de la Reproduction et coordinatrice du Centre d'Assistance médicale à la Procréation au sein de l'Hôpital Bichat à Paris.  Programmation musicale : ► Singuila feat. Koffi Olomidé – La femme de quelqu’un ► Ao – Talvez.
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  • Sexualité et douleurs : quels conseils pour les dépasser ?
    Comme chaque premier jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l’émission, Noëlle Cayarcy, répond à toutes les questions que se posent les auditeurs sur les douleurs pendant les rapports sexuels. Objectif : identifier l’origine pour trouver le soulagement et retrouver confiance. Comment oser en parler à son partenaire, comme à un.e soignant.e ?   La douleur au cours des rapports sexuels peut être multifactorielle. Dyspareunie chez la femme, algie sexuelle chez l'homme, cette douleur peut être physique, psychologique ou mixte… Dans tous les cas, elle n'est jamais normale, ni imaginaire et ne doit pas être banalisée. Il faut la considérer comme un signal à écouter, interpréter et prendre en compte.  Ne pas taire sa douleur sexuelle  La douleur, symptôme ou signal d'alerte, peut en effet freiner, gêner ou faire obstacle aux relations intimes. Il est essentiel d'en parler, que l'on soit en couple ou non : décrire la nature de la sensation et la localiser, identifier les conditions ou même les positions au cours desquelles les douleurs ou la gêne se font sentir.  De multiples causes physiques ou non  Les douleurs au cours de la sexualité sont multiples dans leurs manifestations comme dans leurs explications : douleurs d’origine physique, associées à une affection ou un trouble, des changements physiologiques et hormonaux, des actes médicaux, douleurs cicatricielles... Ces causes sont variées et appelleront des diagnostics et des réponses très différentes : endométriose, ménopause, sécheresse vaginale, suite de chirurgies, douleurs lors de l'érection, douleurs associées à l'utilisation d'accessoires inappropriés.  Soulagement et patience Certaines douleurs sexuelles vont être réactionnelles, après un événement pénible ou traumatique, sans d'ailleurs que la personne ne soit forcément consciente du lien entre l'épreuve et sa manifestation douloureuse. Le soulagement peut prendre du temps. Certaines situations peuvent donc nécessiter de la patience, et dans tous les cas, de la bienveillance de la part du professionnel de santé, comme du partenaire de confiance, à qui l'on confie cette plainte.  Avec : Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, oncosexologue, membre de l’Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, experte à la Haute Autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris XVIe.  Programmation musicale : ► Bruno Mars, Anderson Paak, Thundercat – After last night ► Mightyyout, Davido – I Know
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Om Priorité santé

Être en bonne santé est un besoin universel. Caroline Paré reçoit en direct des spécialistes pour faire le point sur l’actualité médicale dans le monde, faire de la prévention auprès du grand public, l’informer sur ses droits, sur les traitements et les moyens d’y accéder. *** Diffusions du lundi au vendredi vers toutes cibles à 09h10 TU (rediffusion à 01h10 TU). Tous les jours, posez vos questions par WhatsApp au + 33 7 61 18 46 41, par téléphone au + 33 1 84 22 75 75 ou par mail à [email protected]. Réalisation : Victor Uhl. Coordination : Ophélie Lahccen, Thalie Mpouho, Louise Caledec.
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